- La plainte de RANARISON Tsilavo est basée sur le fait que Solo par l’intermédiaire de la société EMERGENT a bénéficié de virements bancaires internationaux effectués par la société CONNECTIC sans aucune contrepartie.
- Les deux pièces provenant de CISCO et du commissaire aux comptes ont été jointes à la plainte et ont permis aux magistrats malgaches de faire dire ce qui n’est pas écrit dans ces pièces.
- Puis pour encore enfoncer l’accusation d’escroquerie faite par Solo son ancien patron, RANARISON Tsilavo cite le contenu du rapport du commissaire aux comptes pour les comptes annuels 2011 déposés en 2012
- D’ailleurs sur le site CISCO, c’est écrit que : « Le matériel Cisco peut être revendu ou loué librement. »
- Puisque tout le monde peut vendre des produits Cisco librement sans autorisation : la cour d’appel a dénaturé le contenu de l’attestation Cisco du 26 novembre 2013 et que la cour de cassation ne peut que casser l’arrêt de la cour d’appel
Pour rendre crédible la plainte avec demande d’arrestation de RANARISON Tsilavo qui a permis de mettre en mandat de dépôt le 29 juillet 2015 pendant 5 mois à la maison d’arrêt d’Antanimora son patron Solo, RANARISON Tsilavo ancien directeur exécutif de CONNECTIC jusqu’en septembre 2012, gérant fondateur de NEXTHOPE Madagascar depuis novembre 2012 a besoin des pièces rédigées par des tierces personnes qui rendent « bancable » la plainte :
– une attestation demandée par RANARISON Tsilavo le 3 novembre 2013 à CISCO Systems dont la réponse a été obtenue dès le 26 novembre 2013,
– un supposé rapport de commissaire aux comptes pour les comptes annuels 2011, dont le commissaire aux comptes de la société CONNECTIC est aux abonnés absents depuis le mois de novembre 2015. Il est vrai que le commissaire aux comptes et RANARISON Tsilavo font partie d’une même association.
La plainte de RANARISON Tsilavo est basée sur le fait que Solo par l’intermédiaire de la société EMERGENT a bénéficié de virements bancaires internationaux effectués par la société CONNECTIC sans aucune contrepartie.
Les deux pièces provenant de CISCO et du commissaire aux comptes ont été jointes à la plainte et ont permis aux magistrats malgaches de faire dire ce qui n’est pas écrit dans ces pièces.
Dans sa plainte, RANARISON Tsilavo fait référence à une attestation de la société CISCO qui date du 26 novembre qu’il va interpréter à sa manière pour dire que la société EMERGENT XXX n’a même pas le droit de commercialiser une licence CISCO à Madagascar.
Puis pour encore enfoncer l’accusation d’escroquerie faite par Solo son ancien patron, RANARISON Tsilavo cite le contenu du rapport du commissaire aux comptes pour les comptes annuels 2011 déposés en 2012
Dans une plainte, RANARISON Tsilavo fait référence à une attestation de la société CISCO, puis à un prétendu rapport de commissaire aux comptes et a omis de dire qu’il a reconnu lui même en avril 2012 que Solo et la société EMERGENT ont envoyé des matériels à Madagascar en contrepartie des virements internationaux envoyés par CONNECTIC.
Au tribunal correctionnel de première instance d’Antananarivo, Solo a été condamné à 2 ans de prison avec sursis et à 1.500.000.000 d’Ariary (un milliard 500 millions) de dommages et intérêts à RANARISON Tsilavo, sans qu’il y a de motivation sur cette peine. En appel, la motivation est farfelue .:L’argument du jugement de la Cour d’appel d’Antananarivo : « il résulte de la pièce du dossier, côte 236, que la société CISCO a nié l’existence de la société EMERGENT comme partenaire commercial autorisé à distribuer ses produits« .
La phrase « autorisé à distribuer ses produits » dans le jugement est très importante car cette phrase ne se trouve nulle part dans l’attestation de CISCO du 26 novembre 2013 qui se limite à dire que « EMERGENT n’est pas un partenaire agréé de CISCO à Madagascar » soit en version originale « The above mentioned company is NOT an Authorized Cisco Channel Partner in Madagascar ».
Il a fallu trouver pour les magistrats près de la Cour d’Appel d’Antananarivo un argument quitte à être ridicule à jamais car comme il a été mentionné plus haut, la phrase « autorisé à distribuer ses produits » dans le jugement est très importante car cette phrase ne se trouve nulle part dans l’attestation de CISCO du 26 novembre 2013 qui se limite à dire que « Et que ladite société ne dispose pas du statut de Authorized Channel Partner à Madagascar. » soit en version originale « The above mentioned company is NOT an Authorized Cisco Channel Partner in Madagascar ». Nulle part, on ne trouve les termes « autorisé à distribuer ses produits« . Il est vraiment qu’il n’y a qu’un seul argument avancé par les magistrats pour condamner Solo à 2 ans de prison avec sursis et à 1.500.000.000 d’Ariary (un milliard 500 millions) de dommages et intérêts à RANARISON Tsilavo ancien directeur exécutif de CONNECTIC jusqu’en septembre 2012, gérant fondateur de NEXTHOPE Madagascar depuis novembre 2012.
On a bien pris un traducteur assermenté pour qu’on puisse être sûr des portées des mots. Le zoom de l’extrait en français qui nous intéresse est ici sur ce jugement de la Cour d’appel d’Antananarivo. Les magistrats ont donc fait l’excès de zèle de dire que EMERGENT ne peut pas vendre des produits CISCO à Madagascar : » EMERGENT n’est pas un partenaire commercial à vendre des produits CISCO à Madagascar ». Donc pour vendre un produit CISCO à Madagascar il faut être certifié ? Pour vendre des produits ODOO à Madagascar, il faut également être certifié ? Bizarre quand même pour des magistrats de la Cour d’Appel de faire ce raccourci qui vaut à Solo deux années de prison avec sursis et 1.500.000.000 d’Ariary (oui un milliard 500 millions) de dommages et intérêts.
L’argument suit ce que RANARISON Tsilavo a dit et redit dans la plainte et lors des interrogatoires : » EMERGENT n’a pas le droit de vendre des produits et logiciels CISCO à Madagascar » et la Cour d’Appel dit clairement dans son jugement « Sinon que la société CISCO a nié l’existence de la société EMERGENT comme partenaire commercial autorisé à distribué ses produits.«
On cherche encore dans l’attestation établie par la société CISCO du 26 novembre 2013 l’affirmation de RANARISON Tsilavo dans sa plainte avec de mande d’arrestation du 20 juillet 2015qui dit : » et que cette dernère n’a même pas le droit de commercialiser une licence CISCO à Madagascar » qui clairement « Et que ladite société ne dispose pas du statut de Authorized Channel Partner à Madagascar. » soit en version originale « The above mentioned company is NOT an Authorized Cisco Channel Partner in Madagascar ».
D’ailleurs sur le site CISCO, c’est écrit que : « Le matériel Cisco peut être revendu ou loué librement. »
Puisque tout le monde peut vendre des produits Cisco librement sans autorisation : la cour d’appel a dénaturé le contenu de l’attestation Cisco du 26 novembre 2013 et que la cour de cassation ne peut que casser l’arrêt de la cour d’appel
RANARISON Tsilavo a maintenu cette version lors de l’interrogatoire du 22 juillet 2015 auprès de la police économique : « EMERGENT n’a pas du tout le droit de vendre des produits et des logiciels à Madagascar » en malgache c’est dit » Rehefa nanontaniana an-taratasy anefa ny CISCO SYSTEMS dia tsy mahalala akory ny fisian’io EMERGENT io ary nilaza fa ny EMERGENT dia tsy manana alalana velively hivarotra ny produit sy logiciel eto Madagascar araka ny taratasy nataony taminy 26 novambra 2016. Noho izany dia voaporofo fa hosoko daholo ireo factures nataony ireo ».
RANARISON Tsilavo a réitéré son affirmation auprès du juge d’instruction le 3 septembre 2015 : « tsy manana autorisation hivarotra ny logiciel CISCO mihintsy ny EMERGENT« , la traduction française est la suivante : « la société EMERGENT n’a pas du tout l’autorisation de vendre des logiciels CISCO« . En aucun moment, l’attestation CISCO n’évoque cette impossibilité de vendre des produits CISCO dans sa lettre du 26 novembre 2013.
On a expliqué à la police économique, au juge d’instruction et aux magistrats la traduction exacte de cette attestation de CISCO systems mais en vain. On nous a même dit que ce dossier est géré par un « olom-be », une personnalité, et qu’ils ont peur pour leur carrière.